Frappe sol-sol ou solaire ?

Le Hezbollah vient de perdre un grand combattant inscrit sur la liste des commissions de la Grande Zraélie. La question n'est pas de savoir qui, mais comment l'Empire a pu éliminer la cible. J'ai tendance à faire confiance au "Parti de Dieu" qui n'a jamais pratiqué la langue du Grand Satan, et si elle est de bois, j'attends la version de son secrétaire général, qui risque d'être tardive...

La version sol-air serait grave pour le double jeu russe, qui perdrait une alliance efficace au Sud de sa frontière, dans l'attente de l'écrasement des forces perses, qui se révèle être l'objectif trouble de toutes ses alliances foireuses du Moyen-Orient. Il me semble que l'inaction iranienne (non intervention) soit justement sa désactivation du piège tendu par toutes les parties, y compris par la double tête de l'aigle impérial.

Mais il pourrait exister également un compromis d'entente perso-russe, laissant la possibilité à Zraélia de continuer sa guerre en Syrie (Golan), avec usage modéré (drone,...) de la force aérienne, contre le soutien russe au Nord (vers la kurde Turquie)./ Le fond de l'entente est connu, l'Iran bloque la poussée islamiste au Sud de la Russie, la Russie bloque l'Otan (ONU&co) en Iran.

La nouveauté est le retour probable russe pour rééquilibrer le massacre organisé au vu de la détérioration rapide de la situation loyaliste ... Le petit chat persan se ballade, le lion attend.

Valentin : "En outre, en l’espace d’un mois, l’aviation syrienne a perdu trois avions de combat (MiG-21, MiG-23 et Su-22), abattus dans le nord de la Syrie par les lance-missiles portables sol-air des islamistes introduits en grandes quantités dans le pays après l’entrée en vigueur de la cessation des hostilités. C’est pourquoi l’armée de l’air syrienne ne dépasse pas un maximum de 10 cibles islamistes par jour, ce qui est insuffisant pour les troupes terrestres. L’armée arabe syrienne se retrouve dans une situation délicate, et cependant l’armée russe est restreinte par l’ordre du président Poutine de retirer pour des raisons à la fois budgétaires et économiques les bombardiers de Syrie. Il ne semble pas non plus que la proposition du commandant des forces aériennes de la Russie, le général Viktor Bondarev, de tester en Syrie les nouveaux avions Yak-130 dans des missions d’attaque au sol, ait été acceptée par le Kremlin [3]."