Comme à Suez ...

La tragédie syrienne continue au rythme des deux Grands. Comme à Suez, le grand jeu nous dépasse.

La stratégie semble être plus que jamais la Grande Zraélie. Comme prévu, l'Arabie est mûre pour sa désintégration (Yémen, les 28 pages du 911, et le prix du pétrole), tandis que la Turquie s'y prépare. Elle n'échappera pas au plan Impérial. Les Kurdes sont lâchés, son armée est sabrée, et l'empire du Nord l'attend sagement au tournant...

Trop de blabla pour rien, l'Empire est prêt à reprendre Jerusalem (Constantinople), Océania au Sud et Eurasia au Nord, le reste n'est que diversion.

"Une question se pose dès lors en toute acuité : " Comment Poutine ferme-t-il les yeux sur ces évidences ? Comment peut-il espérer croire encore aux promesses creuses d'un Obama qui a à son actif le bilan le plus sanguinaire qui soit ?

Il est vrai que pour régler toutes les crises de la région, on ne peut compter systématiquement sur la Russie. Contrer les Etats Unis et l'Otan en Syrie appellent d'autres secours que ceux des Russes. Les S400 que la Russie a fait déployer en Syrie ne sont pas destinés à abattre les chasseurs américains ou israéliens. Moscou veut uniquement la peau d'Ankara. Une confrontation directe avec Washington ou Tel-Aviv aura des répercussions que Moscou veut éviter.

La solution en Syrie est peut-être ailleurs. Elle passerait peut-être par l'Iran : C'est via des forces populaires bien actives et bien performantes en Irak, forces soutenues par l'Iran que Daech et Cie seront mis à l'échec, que la Syrie et l'Irak ne seront pas démembrés, que les Etats Unis ne pourront pas planter leurs bases permanentes dans la région et qu'enfin les forces d'occupation se verront dan l’obligation de quitter définitivement le Moyen Orient. " Jusqu'où Assad peut compter sur Poutine

Je vous laisse les enfants, l'Hiver approche.